Monteneuf : balade courte pour enfant (s) pressé (s)


Bretagne, Randonnée / dimanche, mars 10th, 2019

C’est l’histoire d’une note de blog qui ne venait pas. Vous allez vite comprendre pourquoi. Elle débute dans la réserve naturelle régionale des landes de Monteneuf. Ou en bordure de celle-ci. Pardonnez mon tropisme local comme mon gout répétitif pour cet endroit. Il réunit ce que j’aime le mieux de mes terres. La verdure, la nature, le calme… Sans dédaigner une pointe de culture et d’histoire. À ce sujet, allez faire un tour au site des Menhirs de Monteneuf

Ne t’approche pas des bords. La lande, ça pique !

Mais aujourd’hui, c’est à une balade peinard, tranquille, familiale, post-poulet-frites du dimanche ou tout autre repas parfois répétitif – rayez la mention inutile – que je vous convie. Du très court. Du simple. Du familial. De l’ultra-court même. Insultant répondront les randonneurs expérimentés pour qui ce circuit, c’est de l’échauffement. Tant pis. Et d’ailleurs, ici, rien ne vous empêche de prolonger la marche. Ce ne sont pas les sentiers qui manquent. Les parents le savent : leurs bouts de choux ne sont pas toujours motivés pour mettre le nez dehors. Parfois même, ils s’élancent avec appétit avant de vous lancer : « papa (ou maman), tu peux me porter ? » Grrrrrr…. On serre les dents. 

Attention aux plantes carnivores

Et c’est là que vous dégainez cette balade monténeuvienne (oui, on dit comme ça). Les (mauvaises) photos qui illustrent ce papier datent de janvier (d’où la première phrase de cette note). Tant pis. Pour y être allé plusieurs fois, l’ambiance n’est pas radicalement différente à d’autres saisons. Laissez votre monture (motorisée ou pas) au parking et gagnez les rives de l’étang de Quéhéon. C’est au nord du bourg. Sur la route menant vers Porcaro (et la vallée de l’Oyon que je vous ferai découvrir un de ces jours). 

Etang marron, tons ternes, ciel gris. C’est moche ? Tout juste. Ne venez pas, ça restera tranquille (c’est une boutade).

Qu’est ce qu’on voit ? Qu’est-ce qu’on sent ? Alors d’abord, je suis généralement frappé par le calme serein des lieux. De rares promeneurs. Aucune habitation à proximité. On est bien. Tout simplement. L’étang est marron, des herbes jaunies bordent et couvrent le sentier. La lande, le genêt. L’endroit est souvent humide. Prenez vos bottes. Au loin, les cloches sonnent dans le bourg. 

L’étang, me dit l’association Les Landes (clic, clic, clic), a été créé en 1990 au milieu des … landes. Il est donc tout neuf. Objectif : constituer une réserve à incendie. Il jouxte une zone humide où on trouve des plantes carnivores et des oiseaux. Depuis plusieurs années, un chantier est en cours pour restaurer la lande. En abattant les pins, en appauvrissant le sol. 

Ça c’était pour la partie technique. Au centre Les Landes, on vous proposera des balades thématiques, de la cuisine sauvage l’été… Et on vous racontera pourquoi l’agriculture a progressivement délaissé ces terres. 

Revenons à notre promenade. Les plus pressés (par leurs enfants peut-être) se contenteront d’un tour de l’étang. Les autres enchaîneront sur d’autres sentiers. Cliquez-là, vous ne serez pas déçus. Et, soyez gentils, si vous voyez une drosera intermedia (plante carnivore) ou une gentiane des marais, ne lui marchez pas dessus. Bonne marche.

Pas de légende, c’est bien aussi. ça repose.

 

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